Quelques concerts

Concert Sainte-Aurélie, le 29 septembre 2019

Concert Sainte-Aurélie, le 1er octobre 2017

Concert Villa Fleck, Ingersheim, 30 avril 2017

Concert Fondation Goethe

Concert du Jeudi Saint 24 mars 2016

Programme du concert du Jeudi Saint

Les œuvres musicales seront ponctuées d’une lecture de poèmes


Prélude en mi mineur de Bach : piano
Suite en ré mineur de Bach adaptée au cor solo
Trois Klavierstücke de Schubert : piano
Sonate de Beethoven en fa majeur, 2° et 3° mouvements : piano et cor

Le tableau de Bruegel de la première page de ce programme s’intitule « Le portement de croix ». Peint en 1564, il dépeint le cheminement du Christ jusqu’à la colline du Golgotha. La vie qui grouille autour de lui, au centre, empêcherait presque de percevoir l’importance de la scène. Leçon intemporelle. Saurions-nous la déceler aujourd’hui ? C.S.

Concert du 21 novembre 2015

Tandis que les historiens débattent encore de l’éventuelle rencontre entre Schubert (1797-1828) et son illustre aîné, Beethoven (1770-1827), le concert de ce soir propose en toute liberté un dialogue imaginaire réunissant les deux compositeurs au-delà du temps qui leur fut donné à vivre. Dialogue, donc, pour improbable qu’il soit, entre Schubert et Beethoven, dialogue, encore entre les instruments. Dialogue, enfin, entre deux jeunes artistes du concert d’aujourd’hui : Caroline Sablayrolles, au piano, André Monteiro, au cor. Les Trois Klavierstücke D 946 ou Trois pièces de Schubert ont été écrites quelques mois avant sa mort. Beethoven, un an plus tôt s’en est allé lui aussi. Or, pendant cette année, Schubert semble se libérer de l’admiration paralysante qu’il a vouée toute sa vie au génie de Beethoven et compose avec passion. Ces Trois pièces, composées en mai 1828, ne seront pas publiées du vivant de Schubert. Ainsi nommées par Brahms qui les éditera en 1868, chacune d’elles présente une forme presque identique : une sorte de rondo (c'est-à-dire un thème-refrain initial entrecoupé de deux ou trois couplets différents). L'enchaînement de leurs tonalités, ainsi que la succession des tempos (vif-lent-vif), incite à considérer l’ensemble comme une sonate. Mais chaque pièce se présente aussi de façon fermée, comme un univers poétique et dramatique parfaitement indépendant.